Elle fait la guerre contre l'amour
Et met du froid sur ses sentiments
Pas de tendresse, pas de gants blancs
Et elle a mis des ailes à son sens de l'humour
Afin qu'il s'éloigne d'elle bien loin devant
Sa période d'insouciance fut un enfer
Peut-être un oncle aux mains baladeuses
Ou le phallus du père la traitant de gueuse
Avec son jet puissant à la saveur amère
Et inspiré de ces images devenues tueuses
Ce qui la tue encore plus que la blessure
C'est de voir qu'elle se sentait coupable
Quand elle ravalait ses sanglots autour d'la table
Assise non sur une chaise mais dans sa souillure
Riant sur commande comme si elle en était capable
On la frappait, on lui cassait les oreilles
Tu ne feras rien pour nuire à ton cher père
Je nierai tout l'invectivait sa putain d'mère
On ne fait pas à son géniteur des choses pareilles
Et puis essaie de comprendre, tu es d'sa chair
Elle a enduré tout ça jusqu'à ses 18 ans
Puis sa famille est vite devenue son vomi
Qu'elle a craché tout de suite sur le tapis
Les trouvant plus impurs que sa période de sang
Alors pliant bagages elle les banni de sa vie
Elle partit enfin, sans jamais donner d'adresses
Sans jamais donner tout genres de numéros
Et encore moins de nouvelles sur les réseaux
Pas de photos, d'invitations, de fausses promesses
Et avec un dégoût lorsqu'on frôle sa peau
Pendant des années son silence fut étouffant
Les mots semblaient dénués de sens et de son
Aujourd'hui avec elle-même elle attaque de front
Le purgatoire qui a rendu son corps tremblant
Et avec crainte et confiance elle affronte ses démons