Chapitre 2 - La Vie ? Une question d'amour ! 💡💜

Voici la suite du thème abordé dans le post précédent du 2 Août - que je vous invite à consulter pour une pleine compréhension de cet élan d'écriture retranscrit - je vous indique à chaque publication du sujet chapitré - la même tête d'affiche pour faciliter un meilleur repérage - visualisation dans le déroulement des épisodes - si l'envie de suivre cette prose "amoureuse " vous capte - bien entendu - évidemment - uniquement si le Coeur vous en dit !!

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Reprise du dernier paragraphe (...) décor replanté - pour une pleine justesse, je vous renvoie à l'introduction - post !

Et voilà, pour la toute première fois, je partage ce livret en publiant la prose du bien - nommé "Corse" - quelque peu étendue - donc je vais la fragmenter en plusieurs chapitres - publications - ici il s'agit de sentimentalité - une fois n'est pas coutume - je vous propose une vision autre - partie de mon Moi - Vie de manière consensuelle ! Je me surprends par ce dévoilement partiel d'un acte confidence -
Vécu de l'autre côté - rive duettiste - la volonté imposé d'un Homme épris, 30 ans mon aîné, et moi le considérant comme un père - ami - il outrepasse amplement les codes de l'amitié dans cette démonstration brûlante, ce qui nous a valu interruption temporaire de la relation - mais sa poésie est si saisissante de par sa clairvoyante intelligibilité mêlée à son authentique décharge émotionnelle ... que je prends plaisir à vous la partager et aujourd'hui il y a prescription par sa disparition - il y a 7 ans jour pour jour - Paix aie son âme 🕊 - et finalement ... ça se lit comme un mini - roman anonyme dans la précieuse et réchauffante atmosphère estivale des z'amours perdus - impossibles -

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Nous allons nommer ce "romanceau" : Le face à face Corse vs la rebelle Franco - germano - italo - russo - universelle - combat amical et +++ - lol !

Top départ - la première page introductive !

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"À dix - huit ans , quand j'eus fini mes premières études, l'esprit las de travail, le cœur inoccupé, languissant de l'être, le corps exaspéré par la contrainte, je partis sur les routes, sans but, usant ma fièvre vagabonde. Je connu tout ce que vous savez : le printemps, l'odeur de la terre, la floraison des herbes dans les champs, les brumes du matin sur la rizière et la vapeur du soir sur les prairies.
Je traversais des villes, et ne voulus m'arrêter nulle part. Heureux, pensais - je qui ne s'attache à rien sur la terre et promène une éternelle ferveur à travers les constantes mobilités. Je haïssais les foyers, les familles, tous lieux où l'homme pense trouver un repos ; et les affections continues, et les fidélités amoureuses, et les attachements aux idées. Tout ce qui compromet la justice; je disais que chaque nouveauté doit nous trouver toujours tout entiers disponibles. Ma faim ne se posera pas à mi- route, elle ne se taira que satisfaite. "

Extrait de " Les nourritures Terrestres " André Gide.
Petit carnet de voyage intime.
Aux Trois - Îlets en Martinique.
Fin octobre 2009.
Exil Caraïbes.
Ce carnet appartient à son inspiratrice, Vanessa S.

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Le 23 octobre.

Premier jour, premier matin 3 heures -
Depuis la terrasse où je suis installé je vois et j'entends le ressac de la mer des Caraïbes.
Ma première pensée est pour elle :
Elle est devenue ma page d'accueil sur l'écran d'ordinateur de mon existence. Hormis la musique des vaguelettes nocturnes, c'est le silence absolu ; non pas celui des villes, silence agité de cauchemars, mais celui des tropiques ... Un silence apaisé, dense, abandonné au rêve de chacun. Un silence créole.
Dans l'avion j'ai enfin pu lire "Essai sur la simplicité d'être " de Chareyre - Méjan,
Un philosophe qui aime la vie - il convient de souligner cette "tare" peu familière de l'état d'esprit des philosophes trop souvent dans l'inclination du mal-être (le pape étant chez Cioran, maître absolu de l'invitation au suicide ..)
Je suis surpris par un passage troublant dans sa grande coïncidence avec une pensée - tic du moment…

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Je cite page 174 :
"Le sentiment du oui est une pause de la signification et de l'intranquillité qui lui est attachée. Jean-François Lyotard l'appelait de son côté "le sentiment que : Voilà " ...

On peut revenir un instant sur le caractère sans qualité de la joie de vivre, sur son côté justement " voiliste " ...

Ainsi, elle et moi avions adopté la posture d'une nouvelle secte adepte du "voilisme", sans le savoir !
Grosse intuition que celle de mettre un terme à d'inutiles palabres sur des sujets sans gloire par un sonore : "Voilà" .
Le nouveau slogan, mots de ralliement des "voilistes" fatigués par l'incommensurable connerie d'humains factices et surtout chiants !
La surprise de lire cela sous la plume d'un grand philosophe fut une délicieuse gourmandise. Comme quoi …

Ce voyage est une lâche préméditation de fuite. Je l'avais décidé un peu après mon retour de Corse dans un moment d'infinie solitude affective; fuite née connement de l'immédiateté irraisonnée, déraisonnable, et certainement pas dans l'intentionnalité.
Je le regrette; d'autant que je suis en surcharge de bagages en emportant tout mon affect …

Monsieur, vous avez trop de sentiments, payez - vous la surtaxe ? Vous avez la possibilité de laisser vos excédents amoureux à la consigne… Voilà ! 😉

Bullshit Caraïbes et averses tropicales. Dans l'avion je me suis pris à chialer en douce, tout entier que je suis, contenu
en elle, où je remue dans un liquide amniotique chaud, dans la prison douce de son corps.
Peut-être est-elle ma mère, revenue expier sur terre toute la barbarie de son manque d'amour pour moi.
Cette idée de fou sans amarres, sans borée, sans phare, me remplit de bonheur.
Je resterai en elle, dans sa présence de tous les instants ; pas d'expulsion possible envisageable. Je me suis barricadé dans son ventre Fertilité secrète, fécondité ad aeternam ...

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Elle me porte.

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Le soir du même jour -19 heures -
Il est 1h du matin à Erstein.
L'averse tropicale du soir est tombée, comme un tambour sur les toits en tôle aux couleurs criardes. Le coucher du soleil est une braise géante; tout crâme, le ciel, la mer, les nuages, la terre.
Rien n'est distinct sauf le feu, l'embrasement majuscule de toute chose, un brasier qui n'en finit pas de s'éteindre dans les spasmes de violets violents et du bleu de nuit qui noie les éléments.

Let's stay together. Blues et dérélictions, herbes folles qui poussent sur le bord des chemins de l'esprit. Il se disait qu'il vaut mieux un terminus au paradis qu'un embarquement perpétuel aux cent enfers de sa vie concentrés en une seule, orpheline du bonheur d'une vie à la sienne partagée.
Sa vie à elle, le creux de ses pensées, les petits ruisseaux de ses chagrins, la soie de ses lèvres et ce regard humide et vif comme l'eau des neiges du printemps qui coule à l'assaut de l'océan, sans faiblir, sans se détourner de son lit, sans se retourner. Eau de feu,
Let's stay together ...
avait-elle remarqué que cette chanson dans sa version live avait un tempo "soul" de tango one - two, one - two, one - two - three ... tango de la gosse battue de Harlem et d'ailleurs, tango et supplique "groove" de la plus belle bête de scène Afro - Américaine des states.

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Se mettre en mode prose.
Les mots - thérapie : privatiser les choses de l'amour. Les écrire, ils avaient ressorti les stylos pour elle, l'armée des mots, baïonnettes au sang d'encre de Chine, canons de lettrines et phrases de lames douces, incantations et murmures, enluminures.

Jusqu'où les mots devaient - ils porter son amour, vers quelles contrées s'aventurer avec le secret espoir, le désir de se perdre dans l'abandon de la raison et de toutes prudences ... dans la diaphane et fragile nudité de l'amour qui palpite comme une fièvre aux tempes Paumes brûlantes Ongles et plis à feu et à sang ...
Buissons ardents et cannibales ...
Oui, je veux le gueuler : Je t'aime !!

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Désormais le combat, tous les combats étaient prêts à faire front en baisers et en étreintes ... quand on aime on ne meurt pas sinon d'amour.
Et j'irai jusqu'au bout, c'est un serment que je me fais à moi-même ce soir de quart de lune première et bénéfique.
J'irais avec elle, par elle, en elle, pour elle jusqu'au bout, si elle me le permet, si elle me le chuchote, si sa vie reprend ses droits inaliénables au bonheur de la passion partagée.

Voir le ciel s'ouvrir à un voyage nouveau chargé de magiques découvertes, en soi est hors de soi, comme un soleil éternellement amis.
Oui un combat pour se protéger des amants du malheur de la merde du fric et des postures bourgeoises.
Un K.O debout pour les routines aveugles et mesquines. Un pieu dans le cœur des vampires assoiffés de la douleur des justes.

Mademoiselle, je vous jure, je suis un mec bien ; mon seul défaut c'est cet amour en crue permanente, en tsunami du quotidien, en jours et en nuits de torrents envoûtés, en solitude de vous.
Je ne renoncerai jamais. Jamais. Jamais.

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La nuit me prend, elle m'embrasse fougueusement elle m'enlace, je sens son souffle rauque derrière ma nuque, elle s'enroule autour de moi. Elle a les yeux bleus. Bleus - Nuit -
Je dors avec la nuit.

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Suite au prochain chapitre - épisode !

essavan@555 - 🙏🏻💜🙏🏻

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