Les gouvernements attaquent, les crypto-monnaies ripostent.

Il est évident que si un entrepreneur veut changer le monde, les gouvernements font tout pour lui infliger une lourde amende ou une peine de prison. C’est ce qui va arriver sûrement pour les communautés des différentes crypto-monnaies dans les mois à venir, mais sous une autre forme.

Ils nous attaquent déjà.

Il semblerait que les gouvernements commencent à comprendre la vision que veut offrir les crypto-monnaies et il n’est pas sans conséquences :

  1. Une nouvelle réglementation japonaise pour le Bitcoin et les “autres monnaies virtuelles” s’applique dès le mois d’avril.
  2. L’Association australienne des monnaies et du commerce numérique vient de créer un code de conduite pour une autoréglementation.
  3. La Banque du Canada affirme que les monnaies numériques nécessitent une réglementation gouvernementale.
  4. Il y a eu la Conférence mondiale sur la lutte contre le blanchiment d’argent et les monnaies numériques au Qatar. Selon le Basel Institute on Governance, la conférence “visait à fournir aux organes judiciaires et au secteur privé les outils et les informations nécessaires à la détection, à la lutte et à l’investigation des usages illégaux de monnaies virtuelles”.

On commence déjà à fuir...

Le Dakota du Nord ne sait même plus quoi décider pour la possible réglementation des crypto-monnaies. La ville de New-York constate une exode des entreprises liées aux crypto-monnaies à cause de la Bitlicense. C’est aussi le cas de Genesis Mining qui a dû fuir cette État.

Il y a même un groupe de programmeurs et d'activistes qui est en train de créer un portefeuille de Bitcoin anonyme s'appelant Dark Wallet.

Si le programme fonctionne comme promis, il pourrait neutraliser les réglementations attendues sur le Bitcoin, qui visent à lier les identités des individus aux Bitcoins dont ils sont propriétaires.

Il faut choisir son camp.

Utilisée pour servir les intérêts des gouvernements, elle constitue la plateforme idéale pour leurs ambitions à la Big Brother : surveiller, gérer, suivre, stocker et ajouter à des bases de données toutes les interactions entre tout le monde, partout, instantanément et pour un coût quasi-nul (Autant dire qu’on aura plus de vie privée du tout). Les autorités fédérales n’ont jamais accepté de perdre leur capacité à couper l’herbe sous le pied de leurs ennemis en les isolant du système bancaire légal.

Mais, utilisée dans un but humaniste et libre, elle rend la quasi-totalité des fonctions gouvernementales aussi obsolètes et absurdes qu’un maréchal-ferrant ou un ramoneur peuvent l’être dans nos sociétés modernes.

Les gouvernements craignent que le Bitcoin soit bien à la hauteur des attentes de ses fans - Brian Doherty 

Pour eux, ou pour nous ? C’est à vous de choisir.

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