De l’économie du capital à l’économie de valeurs

share-economy.jpg

Des empires naissent et meurent et avec eux leurs idéologies !

Si on en croit bien des experts et spécialistes, le capitalisme est essoufflé et les crises qui vont avec lui n’arrangent pas les affaires
D’un côté, les vieux pays développés ont une population qui de plus en plus prônent une consommation responsable et de l’autre des pays émergents qui ont besoin d’acheter et consommer moins chers.
Conséquences liées entre autres à un déséquilibre dans la gestion et la répartition des ressources globales.

Il nous a fallu 70 ans et Tchernobyl pour comprendre

L’humanité est un Ouroboros, ce serpent mythique qui se mord la queue. Les idéologies nationalistes et colonisatrices des années 60 qui piétinaient les peuples colonisés en les traitant parfois de moins que des humains, ‘‘pas du tout civilisés, ces gens qui ne parlent, ni ne comprennent notre langue’’ en bref ces barbares se sont avérés en 2019 être des humains sur lequel l’avenir de toute une espèce dépendait.

Qui l’eut cru, lorsque ce politique déballait sur la chaine nationale de son pays, que le nuage de Tchernobyl s’était arrêté pile aux frontières de son Etat ?
Qui eut cru que couper du bois dans l’équateur africain allait un jour causer autant de dégâts aux Bahamas, en Floride, assécher toute une partie de la France au point où certaines régions connaissent la sécheresse jusqu’alors réservée ‘‘à ces pays de merde’’ ?

L’humanité s’est encore mordu la queue… et la forêt équatoriale africaine brûle, tandis que l’ancien colonisateur et le nouvel émergent se mesurent à l’âge de leurs femmes.
Désormais c’est une évidence : l’effet papillon est devenu réalité. Plus les forêts africaines et amazoniennes bruleront et plus l’humanité souffrira.

Qui blâmer ? On est tou.t.e.s insatiables

L’heure est à la consommation en Afrique, en Asie et personne n’est à blâmer. Hier c’était à l’occidental moyen de bénéficier des effets de la mondialisation. Aujourd’hui c’est au tour du brésilien, du péruvien, du togolais, du kenyan !
Alors, faire une leçon de moral à la maison d’en face pour lui demander de jouer moins fort après avoir organiser chez soi une fiesta, c’est se moquer de l’autre indubitablement !

Les pays émergent n’ont sans doute pas de leçons à recevoir de ces pays qui ont pollué la planète entière, détruit des forêts entières au nom du capitalisme et d’une certaine croissance.

Attention, je n’encourage pas la destruction de forêt ! mais je dis tout simplement que ce n’est pas à l’Occident de donner des leçons de morale au Brésil quant à la façon de gérer leur terre. Il y a bien des façons plus subtiles et moins véreuses et calculatrices d’y arriver !

L’important étant d’éviter de se placer en victime !

Le capitalisme est mort ? Vive le collaborativisme ?

Avant l’apparition et le développement des crypto-monnaies, si on m’avait dit que le capitalisme se mourait, j’aurais rétorqué que non !

Maintenant c’est possible de l’enterrer ce vestige, mère de plusieurs maux indicibles (esclavage, guerres mondiales, colonisations…) .

Depuis l’apparition du réseau pair, une économie parallèle a vu le jour en faisant de nouveaux riches et donc de nouveaux défenseurs d’une toute nouvelle économie : elle ne voudrait dépendre d’aucune humeur. On a vu les conséquences : le SWIFT américain, les sanctions russes, iraniennes, etc…

Les bases de la nouvelle économie sont bien claires : nul besoin d’être babysitter par un Etat, ni une institution financière ! On s’en charge !

Un nouveau monde est entrain de remplacer l’ancien tout doucement ; sans crier gare. Il n’y a pas de plus belle révolution !

Les vieilles générations qui ont profité des trente glorieuses et de l’ère où la moitié de l’humanité n’avait pas accès à une certaine justice sociale doivent partir ! elles ne nous laissent pratiquement rien ! nous devons tout reconstruire : une culture qui tienne compte de l’égalité des genres, une économie qui récompense le travail et non le capital et qui tienne compte de chaque valeur produite par chaque homme à chaque moindre recoin du globe. L’avènement d’une Banque des valeurs a plus de sens que celle qui prône du papier et une souveraineté fictive dont certains Etats s’entichent !

L’Etat, une fiction qui n’a plus sa place !

C’est sans doute une des formes d’organisations humaines qui fait plus de mal que de bien en ce 21ème siècle : l’Etat, cette fiction née des cendres de multiples conflits humains.

Il est devenu depuis peu la source de beaucoup de maux : nationalisme, frontière, exploitation en tout genre, etc… toute une terre dans les mains de quelques personnes, parfois très incompétentes, qui se complaisent dans le conservatisme afin d’éviter que changement se passe : vote des femmes, droit des minorités, etc… le chemin aura été long… et même jusque-là, la parole ne s’est pas vraiment encore libérée ! des femmes sont battues à mort, des homosexuels brulés vifs au nom de quelques obscures religions âgées de milliers d’années parfois. Le tout protégé par cette fiction qu’est l’Etat.

Il est plus simple de vivre dans une fiction qui a déjà tout prévu plutôt que de sortir de cette fiction en prônant de réécrire toute l’organisation de toute une nouvelle fiction.

Mais il n’est pas tard, on y arrivera, même en continuant de se mordre la queue

H2
H3
H4
3 columns
2 columns
1 column
Join the conversation now