Wandering through the Medina of Larache, a Town at Siesta Time

Of all the cities I have visited in Morocco, this is probably my favorite for a number of reasons. One of these reasons is probably the history of this port facing the Atlantic Ocean.

Long coveted for its oceanic position while being close to the mythical port of Tangier and the Strait of Gibraltar, Larache is historically a city of pirates. The Spanish, Portuguese and French all tried to conquer the city, but only in 1610 and for a period of 70 years.



The second period is between 1911 and 1956, when Larache was part of the Franco-Spanish Protectorate in Morocco. I find that the Spanish influences are very much in evidence in the small details that you will see throughout this article.

The other reasons that make this small city populated by more than 130,000 inhabitants? You will discover them as you stroll through the historical part of the city, the medina.

Before you start, I invite you to read the two previous episodes of this Moroccan adventure that you will find here and there.



Our walk starts in the Spanish cemetery of the city. So it's Christians who are buried there and I think that this location being quite old, we have here a good proof of cohabitation of cultures and religions.

The third image of this tomb will not have escaped you. It is that of the famous thief novelist Jean Genet. By chance, I read a book by Patti Smith just before this trip and in one of the chapters she talked about her visit to the cemetery in Larache, precisely to visit the author's final resting place.

When I say "chance", I mean that it was not me who organized the trip at the time, but as soon as a visit was mentioned, I remembered the passage and jumped at the chance !



We are still in the more recent suburbs, but as everything is quite concentrated, we quickly enter the more historical areas which form like concentric circles... a bit like all the old cities and it's not for nothing that they call it a "historical centre" ^^ !



This is one of the gates of the medina, the oldest district of Larache. What beauty in the details of the structures. For those of you who know me a little, you must have sensed one of the things I liked here: the architecture !



As beautiful as this map is, I don't think it will be of much use to us when we are lost between three curved streets with names in both Spanish and Arabic !



The streets are very narrow and I think this is partly so that the sun doesn't penetrate too much at ground level and these alleys can keep a little bit cool... As indicated in the title, when we discover this district, we are in the middle of the afternoon during the hot hours and considering the crowd which presses in the streets ^^ I always assumed that many inhabitants were at home resting in the shade...



Among the dominant shades of white and blue, a few colours creep in here and there. Yes, it will not have escaped you that despite the differences in architecture, one constant remains. All the lower part of the streets and buildings is blue to about 1 meter 70. Above that, everything else, in its vast majority, is completely white.

This is one of the things I liked most about the few people and the still fresh ocean air: the continuity of colours despite architectural styles that can be quite different. A pleasant visual balance between rupture and continuity...

Here is one of the small squares that I liked best and that illustrates this principle perfectly, the Plaza Al Anouar :



A few birds play and chirp in these ficus trees with bleached trunks to protect them from the sun and perhaps from some insects. From this small square at the crossroads of three or four streets, several large houses dominate us and one of these buildings is the mosque of the historic centre. There is almost no sound except the wind.

I think that in this place, I felt fully calmed and quiet. I would have become a ficus myself !



We go back to the narrow streets lined with porches with their blue arches. Once again, other small squares and still we don't meet anyone... or almost.

Moreover, I noticed that more than elsewhere, Moroccans don't really like to be photographed for the most part and I who like to have a bit empty photos, I must say that I am fulfilled !



A detail of these trees with white painted trunks.



Here we are on the ramparts of this citadel overlooking the ocean. Just by the fact that I didn't take a picture of the horizon, you can tell that I wasn't doing articles at the time and also that I fully appreciated the view without the intermediary of a screen...!



Little by little, by other paths, we go back down this fortified hill, towards the port...



A carpet flies and dries on the railing of a terrace, a parakeet stands guard at a window and all these small details are enough to fill our walk with a rich imagination.



The colors of the walls change as we approach the more working class area of the port.



These are the only details I took pictures of when I arrived at the harbor. Nets and the skin of a freshly caught shark...



We will finish this walk by these new ramparts and this set of arches and buttresses quite impressive and that I regret not to have taken a more dignified picture at the time !

I hope that this discovery of Larache with me will have pleased you! I thank you for your reading and visit and wish you all an excellent day,

<3

@anttn






De toutes les villes que j'ai pu visiter au Maroc, celle-ci est probablement ma préférée pour un bon nombre de raisons. Une de ces raisons est sans doute lié à l'histoire de ce port face à l'Océan Atlantique.

Longtemps convoitée pour sa position océanique tout en étant proche du mythique port de Tanger et du détroit de Gibraltar, Larache est historiquement une ville de pirates. Espagnols, Portugais et Français on tous tentés de conquérir la ville et cela n'est arrivé qu'en 1610 et pour une durée de 70 et quelques années.



La seconde période se situe entre les années 1911 et 1956, durant lesquelles Larache fit partie du protectorat Protectorat franco-espagnol au Maroc. Je trouve que l'on ressens donc beaucoup les influences espagnoles dans des petits détails que vous pourrez constater tout au long de cet article.

Les autres raisons qui font de cette petite ville peuplée par tout de même plus de 130.000 habitants ? Vous les découvrirez au fur et à mesure de cette déambulation dans le quartier historique de la ville, la medina.

Avant de commencer totalement, je vous invite peut-être à lire les deux précédents épisodes de cette aventure marocaine que vous trouverez ici et .



Notre balade commence dans le cimetière espagnol de la ville. Ce sont donc des chrétiens qui sont enterrés là et je trouve que cet emplacement étant assez ancien, on a là un bonne preuve de cohabitation des cultures et des religions.

La troisième image de cette tombe ne vous aura pas échappée. Il s'agit de celle du célèbre romancier voleur Jean Genet. Le hasard veut que j'ai lu un livre de Patti Smith juste avant ce voyage et dans un des chapitre, elle parlait justement de sa visite dans le cimetière de Larache, précisément pour rendre visite à la dernière demeure de l'auteur.

Quand je dis "hasard", je veux dire que ce n'est pas moi qui, à l'époque, ai organisé ce voyage, mais dès qu'une visite a été évoquée, je me suis rappelé le passage et j'ai sauté sur l'occasion !



Nous sommes encore dans la banlieue plus récente, mais comme tout est assez concentré, nous pénétrons assez vite dans les zones plus historiques et qui se forment comme des ronds concentriques... un peu comme toutes le villes un peu anciennes et ce n'est pas pour rien que l'on appelle cela un "centre historique" ^^ !



Voilà une des portes de la medina, le quartier le plus ancien de Larache. Quelle beauté dans les détails des structures. Pour ceux qui me connaissent un peu, vous devez pressentir une des choses qui m'a plût ici : l'architecture !



Aussi belle soit cette carte, je ne pense pas qu'elle nous soit d'une réelle utilité lorsque nous serons perdus entre trois rues courbes avec des noms à la fois en espagnol et en arabe !



Les rues sont très étroites et je pense que cela est en partie pour que le soleil ne pénètre pas trop au niveau du sol et que ces ruelles puissent conserver un tant soit peu de fraîcheur... Comme indiqué dans le titre, lorsque nous découvrons ce quartier, nous sommes au milieu de l'après-midi durant les heures chaudes et vu la foule qui se presse dans les rues ^^ j'ai toujours présumé que bons nombres des habitants étaient chez eux à se reposer à l'ombre...



Parmi les teintes dominantes de blancs et de bleues, quelques couleurs se faufilent de ci et de là. Oui, il ne vous aura pas échappé que malgré des différences d'architectures, une constante demeure. Tout le bas des rues et des bâtiments est bleu à environ 1 mètre 70. Au dessus de cela, tout le reste, dans sa vaste majorité est complètement blanc.

Voilà une des choses que j'ai le plus apprécié avec le peu de monde et l'air quand même frais de l'océan : la continuité des couleurs malgré des styles architecturaux qui peuvent être assez différents. Un équilibre visuel et agréable entre rupture et continuité...

Justement voilà une des petites places que j'ai préférée et qui illustre parfaitement ce principe, la Plaza Al Anouar :



Quelques oiseaux jouent et piaillent dans ces ficus au tronc blanchi pour les protéger contre le soleil et peut-être contre certains insectes. Depuis cette petite place au carrefour de trois ou quatre rues, plusieurs grandes maisons nous dominent et l'un de ces bâtiments est la mosquée du centre historique. Pas un bruit ou presque hormis celui du vent.

Je crois qu'à cet endroit, je me suis senti pleinement apaisé et calme. J'y serai moi-même bien devenu un ficus !



On repart dans les ruelles étroites jalonnées de porches avec leurs arches bleues. De nouveau d'autres placettes et toujours nous ne croisons personne... ou presque.

De plus, j'ai remarqué cela plus qu'ailleurs, les Marocains n'aiment pas vraiment être pris en photo pour la plupart et moi qui aime avoir des photos un peu vides, je dois dire que je suis comblé !



Un détail de ces arbres au tronc peint en blanc.



Nous voilà sur les rempart de cette citadelle qui domine l'océan. Rien qu'au fait que je n'ai pas pris de photo de l'horizon, vous pouvez savoir que je ne faisais pas d'articles à l'époque et aussi que j'ai pleinement apprécié la vue sans l'intermédiaire d'un écran...!



Petit à petit, par d'autres chemins, nous redescendons de cette colline fortifiée, en direction du port...



Un tapis vole et sèche à la rambarde d'une terrasse, une perruche monte la garde à un e fenêtre et tous ces petits détails suffisent à peupler notre balade d'un imaginaire riche.



Les couleurs des murs évoluent à mesure que nous approchons du quartier plus ouvrier du port.



Voilà les seuls détails que j'ai pris en photo une fois arrivée sur le port. Des filets et la peau d'un requin fraîchement pêché...



Nous terminerons cette promenade par ces nouveaux remparts et cette ensemble d'arches et de contreforts assez impressionnants et que je regrette de ne pas avoir plus dignement pris en image à l'époque !

J'espère que cette découverte à mes côtés de Larache vous aura plût ! Je vous remercie pour votre lecture et visite et vous souhaite à tous une excellente journée,

<3

@anttn


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