In France, Wednesday, May 8th is a public holiday as it commemorates the capitulation of Nazi Germany in 1945. The following day, May 9th, is also a holiday, as it is Ascension Day. With the mild weather, that was all we needed to head to the sea in our converted van.
We knew we wouldn't be the only ones with this idea, so we chose a spot we know well where there's often very few people, if any at all.
We left on Tuesday evening. Upon arriving at the location at 8:30 PM, we took a short walk before cooking.
But on Wednesday, we wanted to stretch our legs on the cliffs and go see the sea. So, we put on our shoes for a Wednesday Walk by the sea!
The walk started on a small country road that crossed fields and passed by a sewage treatment plant. It's not the kind of thing people usually photograph, but it exists and I think one of the secrets to a happy life is to see the beauty in the less beautiful.
To our right, a field. Behind this field, a cliff. And 100 meters below the cliff, the sea. We were too far to feel the spray, but close enough to smell the salty air.
Look how green this meadow is. Next to our tiny house, we have a meadow that belongs to a farmer who seems to prioritize money over his animals, leaving his cows in a muddier than grassy field, enclosed by a simple wire.
It's when you know the worst that you understand the work and sacrifices necessary to maintain a worthy farm.
And here is the farm in question. Beautiful brown cows, some losing their winter fur. It hasn't been winter temperatures for a long time, but it is colder by the sea.
We then left the road to take a well-maintained forest path. I love the spirit of adventure, but I also appreciate well-kept trails.
I didn't come across any particularly remarkable trees, except for this one, a bit hidden by the leaves, but the many small cavities were quite intriguing.
Nothing to make me fall over, but still quite intriguing.
And finally, at the end of the road, the sea. When I look at it, I wonder how far my eyes can see when I gaze at the horizon. I know the answer is easy to find on the Internet, as the sea is flat. It can easily be calculated based on the height of our eyes compared to the sea level, but I prefer to remain in ignorance and dream.
Turning my head, cliffs stretch as far as the eye can see. In the foreground, a few wind turbines. I'm not a fan of these structures. They aren't extremely ugly, but their efficiency is very low compared to the manufacturing and maintenance effort, not to mention the pollution generated during construction. I would have preferred to see a field of solar panels, more efficient and taking up less vertical space.
Down below, a sailboat was taking off. Perhaps it wanted to see the horizon up close. I've always been impressed by sailboats, but I prefer to watch them from the top of my cliff.
On the way back, finally a bit of adventure. The path was much less maintained. And besides, it was not at all a path created by man, but by the many inhabitants of the forest.
And to finish my walk, a seagull. By the way, do you know the difference between a seagull and a gull? The gull is more imposing than the seagull, and when it flies, its wings spread to form an inverted "W".
En France, le mercredi 8 mai est un jour férié puisqu'on y commémore la capitulation de l'Allemagne nazie en 1945. Le lendemain, le 9 mai, est également férié, car c'est le jour de l'Ascension. Avec la météo clémente, cela nous a suffi pour partir à la mer dans notre fourgon aménagé.
Nous savions que nous ne serions pas les seuls à avoir cette idée, donc nous avons choisi un spot que nous connaissons bien et où il y a souvent très peu de monde, voire pas du tout.
Nous sommes partis mardi soir. En arrivant sur place à 20h30, nous avons fait un petit tour avant de cuisiner.
Mais mercredi, nous avions envie de nous dégourdir les jambes sur les falaises et d'aller voir la mer. Nous avons donc enfilé nos chaussures pour un Wednesday Walk en bord de mer !
La balade commençait sur une petite route de campagne qui traversait des champs et passait devant une station d'épuration. Ce n'est pas le genre de chose que les gens prennent habituellement en photo, mais ça a le mérite d'exister et je pense que l'un des secrets d'une vie heureuse est de voir le beau dans le moins beau.
Sur notre droite, un champ. Derrière ce champ, une falaise. Et 100 mètres plus bas, la mer. Nous étions trop loin pour sentir les embruns, mais suffisamment proches pour sentir l'air iodé.
Regardez comme ce pré est vert. À côté de notre tiny house, nous avons un pré qui appartient à un agriculteur qui semble privilégier l'argent à ses bêtes, laissant ses vaches dans un pré plus boueux qu'herbeux, clôturé par un simple fil.
C'est quand on connaît le pire qu'on comprend le travail et les sacrifices nécessaires pour maintenir un élevage digne de ce nom.
Et voici l'élevage en question. De belles vaches marron, certaines perdant leur pelage d'hiver. Il ne fait plus les températures hivernales depuis longtemps, mais il fait plus froid en bord de mer.
Nous avons ensuite quitté la route pour emprunter un petit chemin forestier bien entretenu. J'aime l'esprit d'aventure, mais j'apprécie également les sentiers soignés.
Je n'ai pas rencontré d'arbres particulièrement remarquables, si ce n'est celui-ci, un peu caché par les feuilles, mais les nombreuses petites cavités étaient assez intrigantes.
Rien de quoi me faire tomber par terre, mais ça restait assez intriguant.
Et enfin, au bout du chemin, la mer. Quand je la regarde, je me demande jusqu'où mes yeux peuvent voir lorsque je fixe l'horizon. Je sais que la réponse est facile à trouver sur Internet, étant donné que la mer est plate. Ca doit facilement se calculer en fonction de la hauteur de nos yeux comparée au niveau de la mer., mais je préfère rester dans l'ignorance et rêver.
En tournant la tête, des falaises à perte de vue. Au premier plan, quelques éoliennes. Je ne suis pas fan de ces structures. Elles ne sont pas extrêmement laides, mais leur rendement est très faible comparé à l'effort de fabrication et d'entretien, sans compter la pollution engendrée lors de la construction. J'aurais préféré voir un champ de panneaux solaires, plus efficaces et prenant moins de place en hauteur.
En bas, un voilier prenait le large. Peut-être voulait-il voir l'horizon de plus près. J'ai toujours été impressionné par les voiliers, mais je préfère les regarder depuis le haut de ma falaise.
Sur le chemin du retour, enfin un peu d'aventure. Le chemin était si beaucoup moins entretenu. Et d'ailleurs, ce n'était pas du tout un chemin créé par l'homme, mais par les nombreux habitants de la forêt.
Et pour finir ma balade, un goéland. D'ailleurs, connaissez-vous la différence entre une mouette et un goéland ? Le goéland est plus imposant que la mouette, et quand il vole, ses ailes déployées forment un "W" inversé.
All photos are taken with my phone. The English translation is done with DeepL.