A sheep's journey

Le départ n’a jamais été aussi proche, je stresse et je suis excité à la fois, bref, il est temps de parler de ce nouveau voyage. Un peu de musique expérimentale que les meilleurs reconnaitront, et c’est parti.

1. Introduction

Une nouvelle fois, je vais me présenter à l’occasion de ce nouveau projet, des fois que de nouvelles têtes s’intéressent à ce que j’écris. Je m’appelle Armand BENOIT, une bonne partie de mes amis m’appellent Reizak, ou encore le Mouton. J’ai décroché un diplôme d’ingénieur en informatique en octobre 2018, mais j’ai décidé que le temps du travail était à repousser. Pour le moment, c’est le moment de vivre. Alors j’ai pris mon sac, Éli, et je suis allé faire un petit tour en Amérique latine, sujet du premier « thread » de ce blog. Après deux mois, me voilà de retour en Europe, mais je ne tiens toujours pas en place alors j’ai décidé de repartir. Nous verrons où, dans quelques lignes.

Pourquoi ce nom ? Quelques raisons très simples : je suis le Mouton et je voyage, donc ça donne un voyage de Mouton. A la base, je comptais le garder en français, un peu par principe, mais je trouvais que ça avait un peu plus de gueule en anglais. Mais je ne suis pas encore sûr… Donc ça pourrait changer... Enfin, ce titre plus vague me permettra de rentrer beaucoup plus de choses dans cette catégorie d’article.

2. Les objectifs

Bien plus que de simple vacances -comme on me le dit souvent :P-, ce voyage va servir de cadre à l’accomplissement de plusieurs objectifs qui me tiennent à cœur. En voici la liste non-exhaustive :

  • Découvrir de nouvelles cultures, bien entendu,
  • Découvrir un maximum de paysages, j’adore les paysages,
  • Débuter/progresser en photographie,
  • Continuer mon projet Le monde d’Après, décris dans l’article Détour en Amérique du Sud : La plage,
  • Écrire de nouvelles petites histoires qui ont eu l’air de plaire,
  • Rencontrer des grimpeurs de partout et grimper un peu partout,
  • Grimper ma première grande voie avant 2020 (j’expliquerai bientôt ce que c’est), de préférence dans les Dolomites ,
  • Descendre le Rhône en kayak, depuis le Lac Léman jusqu’en mer Méditerranée (nonnon, c'est pas une blague),
  • Faire du bateau-stop,
  • Progresser de manière générale en écriture,
  • Écrire mon premier vrai jeu de rôle (je vous renvoi à cet article si vous ne savez pas ce que c’est). J’en ai écrit et publié un ici l’année dernière, mais il s’agissait d’un simple dérivé d’un concept lu sur Internet,
  • Écrire mon premier jeu vidéo afin de pouvoir le proposer à mes amis qui sont en mesure de le développer,
  • Réaliser mes premières expériences type « wwoofing »,
  • Je commence à avoir fais le tour donc je conclurai par : réussir un voyage à moindre coûts.

Ça fait beaucoup de choses, mais il parait que si on veut de grands résultats il faut de grandes ambitions.

3. « A moindre coûts »

Qu’est-ce que j’entends par « à moindre coûts » ? Eh bien c’est très simple, pas un euro dépensé en trajet, et le moins possible en logement. L’intégralité des déplacements se fera à pied, à vélo ou en stop. Concernant le logement, je compte utiliser Couchsurfing, une plateforme sur laquelle un ensemble d’âmes charitables propose d’héberger des personnes pour une durée limitée et sans contrepartie pécuniaire. Ça permet de rencontrer les vrais locaux et de pouvoir se loger facilement. Bien entendu, je ne compte pas dormir dehors en plein hiver, je m’autorise donc à prendre une nuit Airbnb ou hotel en cas d’extrême besoin. C’est une règle qui pourrait être modifié quand les beaux jours reviendront. Après tout, j’ai un hamac dans mon sac 😉.

En suivant ce fonctionnement, je n’aurai normalement que la nourriture à payer, ainsi que les potentiels activités/loisirs. Je compte principalement marcher, donc cette dernière dépense devrait rester modérer.

Un peu plus haut, j’ai utilisé un drôle de mot, le wwoofing. Ça existe, je ne l’ai pas inventé ! Il provient du terme wwoof qui signifie « WorldWide Opportunities of Organic Farms » ce qui signifie « Opportunité dans le monde entier de fermes organiques ». Vous en avez tous déjà entendu parler, il s’agit d’une initiative grandement orientée vers les jeunes, qui leur permet de travailler dans une ferme moyennant -au minimum- logement et nourriture. Elle est en majeur partie représentée par la fédération WWOOF, mais je ne passerai pas par eux. En effet, ils sont divisés par pays, ce qui oblige à payer la cotisation d’inscription à chaque changement de pays. De plus, bien que le wwoofing soit consacré aux fermes, il existe d’autre possibilités qui emprunte ce modèle économique (travail >< logement/bouffe), comme des auberges par exemple.

Tout ça pour dire que je compte utiliser ce fonctionnement pour vivre quelques temps à l’étranger. C’est économiquement très compatible avec mes objectifs, et ça permet une fois de plus de rencontrer les « vrais gens » comme dirait Florent Dorin.

4. Où est-ce qu’on va ?

Très bonne question, je pars demain, j’ai surement déjà quelques idées ! En effet, voilà le début du plan :

  • Descendre à Bordeaux en stop,
  • Rester une semaine sur place,
  • Descendre à Lisbonne en stop,
  • Visiter pendant une semaine environ,
  • Trouver un travail type wwoofing dans le coin, pour trois semaines,
  • Passer en Espagne en stop, en passant par Séville, Cordoue, Grenade, Tolède, Madrid, Saragosse et Barcelone,
  • Fin de la première partie.

Normalement, j’en serais à deux mois de voyage, il est donc possible que j’aie envie de rentre à ce moment. Si c’est le cas, je remonte à Paris en stop. Sinon, je longe la côte pour me rendre en Italie et continuer le voyage. Voici quelques idées de endroits que j’aimerai visiter cette année au travers de ce projet :

  • Visiter Florence, Italie,
  • Visiter la Slovénie,
  • Visiter Copenhague,
  • Descendre en vélo sur la piste cyclable européenne, de Norvège jusqu’à Paris (en vélo, bien sûr),
  • Visiter l’Ecosse, BON

Ce n’est pas tout à côté tout ça, mais j’ai du temps et de l’envie, c’est le principal ! Et bien sûr, il y aura un tas d’étapes entre ces points, et surement quelques retours maisons.

5. L’option raz-l’bol

C’est la première fois que je fais ce genre de voyage, je pars tout seul, un peu préparé mais un peu à l’arrache. Il est donc possible que je pète un plomb, que j’en ai marre et que je rentre à ma maison. La conclusion sera que ce n’est en fait pas du tout fait pour moi. Je m’autorise donc à l’avance ce pétage de câble. Bien entendu, ça ne veut pas dire que j’arrête tout à la première difficulté, mais le fait de me laisser cette option à l’avance, consciemment, m’aide un peu à supporter le stress. Parce que, comme je l’ai dit un peu plus tôt, je ressens actuellement autant de stress que d’excitation.

Enfin bon, ça ira.

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