La semaine dernière, j’écrivais le post “Entre espoirs et difficultés”. J’ai vendu mes Steems afin d’essayer un traitement expérimental pour mes horribles céphalées.
Pour cela, j’ai transformé les Steems en argent liquide pour les donner au médecin pour réaliser cette intervention non remboursée par la sécurité sociale (environ 200 euros).
Il s’agissait d’un traitement avec des injections de Botox dans ma tête et ma nuque : 50% de chance de réussite et si réussite, répétition tous les 3 ou 4 mois.
Ces injections sont utilisées en neurologie :
Il s’agit d’injections localisées de Botox qui permettent de relaxer le muscle hyper-réactif pour bloquer un neurotransmetteur (acetylcholine) qui est impliqué dans la relaxation du muscle.
Malheureusement, les injections ne désactivent pas le muscle de manière définitive. Parce que de nombreuses personnes utilisent le Botox pour des corrections esthétiques, la sécurité sociale n’intervient pas dans le remboursement, afin d’éviter des abus.
Cela signifie que les personnes pauvres avec des problèmes neurologiques ne pouvant pas s’offrir ce traitement peuvent souffrir ou mourir. Aucune aide ne leur est apportée, même si le traitement est nécessaire à leur survie (4 x 200 euros par an).
Restons positif : je suis très heureux de vous annoncer qu’il y a une amélioration positive et que mes céphalées ont drastiquement diminuées.
Il est vrai que mon état de santé est toujours inquiétant, mais je ne suis pas cela qui m’inquiète ☺ Je vois maintenant de l’espoir : une diminution de mes céphalées, ce qui est un signal encourageant.
La prochaine étape est une thérapie à l’ozone : il s’agit d’une forme de médecine alternative qui augmente le nombre d’oxygène dans le sang par l’introduction d’ozone. Je suis toujours à la recherche d’un médecin sérieux. Le coût de cette thérapie m’est encore inconnu.
La médecine traditionnelle ne sait pas quoi faire pour me guérir. C’est la raison pour laquelle je suis à la recherche de traitements alternatifs.
Dans un futur proche, j’aurai différents choix à faire : investir tout ce qu’il me reste pour peut-être me guérir ou stabiliser mon état de santé (je met l’accent sur « peut-être ») ou faire un voyage pour rencontrer une amie que j’apprécie beaucoup.
Pour chaque choix, il y a de bons arguments, mais mon choix se dirige vers la visite de l’amie, même si mon état de santé est incertain.
Pourquoi ? Parce que si je meurs demain – et cette possibilité prend chaque jour plus de terrain – je souhaite encore la voir une fois.
Toujours reporter quelque chose n’est pas toujours pertinent : il y a toujours des excuses. D’accord, mon état de santé peut être une excuse valable mais ne devrions pas vivre le moment présent ?
Si je souhaite vivre le moment présent, je dois suivre mon cœur ; même si l’issue peut être fatale.
J’ai fait mon choix et verrais ce que le futur me réserve : je suis prêt et en paix pour toutes les issues : vie ou mort. D’une manière ou d’une autre : la vie est éternelle ☺
