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Contraception - cet ennemi qui m’a volé ma personnalité.


J’ai beaucoup réfléchis avant d’écrire cet article. Je ne savais pas si c’était approprié pour publier sur Steemit et surtout si cela n’était pas TROP intime. 

Le public féminin est encore minoritaire sur Steemit mais mon témoignage aidera peut-être l’une d’entre elles. En soit, les hommes sont aussi concernés car il peut leur faire prendre conscience de choses et leur donner envie de plus s’impliquer dans la contraception de leur couple. 

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La pilule contraceptive pour les femmes(et autres contraceptions hormonales). 

Pour généraliser: c’est un « médicament » à prendre tous les jours ou presque. Son but est de nous apporter des hormones qui vont empêcher une éventuelle grossesse de se produire. Il existe plusieurs type de pilule mais la plus commune est la « combinée » qui contient œstrogènes et progestérone.

Ces hormones vont bloquer l’ovulation en agissant sur le cerveau et plus exactement sur l’hypophyse. Le taux d’hormones dans le sang est modifié et l’ovulation ne se produit pas. Aussi elles vont épaissir la glaire cervical au niveau du col de l’utérus pour empêcher le passage des spermatozoïdes. Enfin elles rendent la nidation dans l’utérus impossible elles agissent sur la muqueuse utérines 

La pilule doit donc tromper le cerveau de la femme! 

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Elle endort l’ovulation. Normalement quand une femme est enceinte, les hormones produites par l’embryon circulent dans le sang et elles envoient un message au cerveau. Le cerveau comprend alors qu’il est inutile de fabriquer de nouveau ovules car une grossesse est déjà en cours. 

La contraception reproduit ce phénomène; elle empêche l’ovulation en faisant croire au corps de la femme qu’elle est enceinte.

À première vue on se dit « wahou que la nature est bien faite, c’est fort et très efficace ». Mais quand on y réfléchis, ce mensonge, a forcément une répercussion importante (parfois consciente ou inconsciente) dans le cerveau et le corps de certaines femmes. 

On est toutes différentes et certaines vivent et ressentent les choses très différemment. 

Si la pilule fait croire au cerveau que la femme est déjà enceinte, alors il est normal qu’elle provoque aussi certains symptômes similaires à la grossesse non ?!

C’est pour ça que parfois certaines ressentent: nausées, gonflements et douleurs aux seins, prise de poids, perte de libido, perte de plaisir durant le rapport, acné et plaque sur le visage, cellulite, mauvaise circulation etc...

Par chance, beaucoup de femmes n’ont aucun symptômes désagréables mais d’autres ont tout! 

Et moi j’avais presque tous les effets indésirables de la pilule + les effets psychologiques, ceux dont on ne parle pas. 

Voici donc mon témoignage:

 j’ai commencé la pilule à 17 ans, avant même de terminer mon adolescence. Je l’ai tout de suite très bien assimilé et je n’ai pas ressenti de vrais symptômes au début. Juste les seins qui gonflent et grossissent au cours du cycle mais qui a 17 ans ne veut pas d’une poitrine plus grosse?! Alors on pense « Tanpis si ça fais mal, il faut souffrir pour être belle ». 

Mais très vite en ressent le stress. Le stress de l’oublier, ne ne pas la prendre à la bonne heure, de ne pas confondre les jours, de ne pas la prendre avec soi si on sort. C’est stressant et en plus c’est notre responsabilité car si on « merde » on va le payer cher. Mais jusque là rien de grave, la pilule me semblait une bonne contraception. 

Les années passent et on y pense moins, elle fait partie du quotidien. On la prend mécaniquement jour après jour. On n’y fait plus trop attention, c’est devenu naturel. On est habitué et on ne se pose pas plus de questions. 

J’ai fini par l’arrêter quelques temps (période de célibat) puis il a bien fallu la reprendre une fois que la nouvelle relation est devenu sérieuse et qu’on a voulu se séparer du préservatif. J’ai repris exactement la même pilule. 

Au début tout allez bien mais petit à petit j’ai remarqué dés changements: je me suis rendue compte que j’étais plus désagréable, plus triste, plus pessimiste, et plus impatiente aussi. Les mois passaient et je commençais à avoir des comportements dépressifs. Je devenais violente et je me pensais folle

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Je ne me suis plus reconnue. Que m’arrivait-il? « Le problème c’est que je ne suis pas heureuse ? »


J’ai alors commencé à chercher les causes extérieurs à mon problème; ma vie, mon travail, mon couple. C’était forcément cela la raison de mon mal être. J’ai même vu un psy qui m’a dit que tout aller bien et qu’il n’y avait pas de raisons de me sentir « folle ». 

J’étais perdue et très malheureuse durant un an. Des sautes d’humeurs sans raisons. J’étais devenue quelqu’un d’autre ou peut être j’avais toujours étais comme ça?! Je ne savais plus quoi penser. 

Cela a fini par se répercuter sur mon couple. Mon compagnon ne comprenait pas et voyait mon état psychologique se dégrader. Notre sexualité aussi avait beaucoup changé. Je n’avais plus envie maintenant. Je n’étais jamais excitée. Parfois j’acceptais car je l’aimais mais le plaisir n’était pas là. J’avais tant changé. Comment j’avais pu passer de la femme heureuse dans sa vie sexuelle, une femme qui pouvait passer un week-end entier au lit avec son homme à faire des galipettes, à une femme comme cela ?!

Comment passer d’une fois par jour à une fois par mois ?! 

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La réponse au début est toute faite: l’ego doit trouver un responsable et c’est donc sa faute à lui. La faute de l’autre. Si on n’a plus envie c’est qu’on l’aime moins ou qu’il ne nous plait plus et voilà. 

Pourtant dans le fond je savais que c’était faux. Mon homme me plaisait toujours, je l’aimais et j’aimais ça façon de faire. Mais c’était mon envie de sexe qui était mort. Pourquoi ?! Qu’est ce qui avait changé avec nos début enflammés où tout était parfait?

Rien n’avait changé. Tout était pareille, sauf une chose, après un an de relation j’avais commencé à prendre la pilule. 

Et là, ce fut le déclic! 

J’ai fais des recherches sur internet et j’ai découvert des articles d’autres femmes qui parlaient des effets des hormones sur l’humeur. J’ai lu des témoignages et je me suis reconnue. 

« Quand rien ne va alors que tout va bien »; « la pilule me rend folle »; « la contraception me rend frigide ». Puis j’ai découvert toute une liste de symptômes qui n’apparaît pas dans la notice de la pilule: 

- dépression 

- Sautes d’humeur 

- réactions violentes et incontrôlées 

- Bipolarité 

- colère 

- irritabilité 

- crise de larme inexpliquée 

Comment ces sentiments peuvent-ils être associés à la contraception hormonale? 

La plupart du temps on commence la pilule à l’adolescence et on ne l’arrête jamais. On pense donc que ce sont des traits de caractère innés et non pas induit par la contraception. De plus c’est une période où l’on se construit et où on évolue beaucoup. Difficile de faire un lien objectif avec la pilule. On pense juste « avoir un problème », « être folle » ou encore « être un peu dépressive ». 

Jusqu’au jour où on dit STOP! 

Le jour où j’ai enfin retrouver ma personnalité 

J’ai arrêté la pilule pour voir si elle était responsable. Je me suis retrouvée. Je me suis redécouverte. J’ai découvert mon autre personnalité. J’étais tellement plus détendue et je ne m’énervais plus pour rien. Fini les sautes d’humeurs et les pleurs incontrôlables. 

Je ne me sentais plus du tout dépressive ni bipolaire. Je me sentais normale et heureuse. 

Pendant tout ce temps je n’avais aucune raisons de ne pas être heureuse et pourtant j’étais terriblement triste et mal dans ma peau. 

L’arrêt de la pilule fut une libération. Je voyais de nouveau la beauté de la vie et la seconde personne si triste qui existait en moi avait enfin disparu. 

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Et immédiatement j’ai retrouvé du désir pour mon compagnon et j’ai retrouvé du plaisir. J’avais fini par croire que j’étais une femme qui n’aime pas le sexe et qu’il fallait que je l’accepte ainsi. Mais non! 

C’était cette maudite pilule qui avait pris le contrôle et qui me faisait croire que j’étais quelqu’un d’autre. 


Alors mesdames, avant de croire que vous êtes folles ou juste de nature dépressive, ou encore que si vous n’avez pas de désir c’est à cause de votre mari, pensez à mon témoignage. Votre contraception peut vous tromper et changer votre personnalité au point que vous ne vous en rendiez même pas compte. 

Si vous avez un doute, n’hésitez pas et arrêtez votre contraception hormonale. Parlez en a votre gynécologue et passez au stérilet en cuivre. 

Peut être que vous ne verrez aucune différence car comme je l’ai dit beaucoup de femmes n’ont pas d’effets secondaires négatifs. 

Mais peut être que vous faites parti de l’autre catégorie et dans ce cas vous allez revivre. C’est même plus qu’une libération, c’est une renaissance. 

Il est important d’y réfléchir pour soi mais surprit pour vos jeunes filles. La contraception hormonale n’est plus la seule solution. Et de plus en plus de témoignage comme le mien montrent que la contraception hormonale n’est pas adapté pour toutes. Parfois on met du temps à s’en rendre compte. 

Merci pour votre attention 

source pour cet article: https://www.futura-sciences.com/sante/questions-reponses/sexualite-pilule-contraceptive-ca-marche-689/

https://www.passeportsante.net/fr/Communaute/Blogue/Fiche.aspx?doc=la-pilule-camisole-chimique-

https://www.google.fr/amp/s/jvsciences.wordpress.com/2017/10/08/le-mode-daction-de-la-pilule-explications/amp/


Bonne journée.