Bourse : Jean-Pierre Clamadieu le Deux Ex Machina d’Engie

La nomination de Jean-Pierre Clamadieu à la tête de l’énergéticien français Engie, par le gouvernement qui en détient encore plus de 20 % du capital, a été un véritable levier de croissance pour l’entreprise publique. La Bourse a su voir en Jean-Pierre Clamadieu l’excellent capitaine d’industrie qui ne doit plus faire ses preuves. Et, de fait, l’action d’engie se porte bien mieux.

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Jean-Pierre Clamadieu rend à l’action d’Engie de sa superbe

Depuis la crise économique de 2008, sous la gouvernance de Gérard Mestrallet, l’action d’Engie n’a cessé de faire des hauts et des bas, avec une tendance claire : la baisse. Une mauvaise nouvelle pour les actionnaires, les épargnants et, bien évidemment, l’État. Heureusement, Emmanuel Macron, dirigeant éclairé, a réalisé une belle opération en nommant un proche, Jean-Pierre Clamadieu président d’Engie en février 2018. Sans surprise, grâce à des mesures dont il a le secret, Jean-Pierre Clamadieu a redressé la barre.

Et il n’y a pas meilleure preuve que les chiffres eux-mêmes pour montrer à quel point les talents exceptionnels du président d’Engie ont fait du bien à l’action boursière de l’entreprise. Fin février 2018, l’action Engie s’échangeait entre 12 et 13 euros, après quasiment 10 ans de chute. Il n’aura fallu, au final, que moins de deux ans, alors que son prédécesseur était là depuis de nombreuses années, à Jean-Pierre Clamadieu pour que l’action reprenne des couleurs : fin décembre 2019 elle s’échangeait à 14,42 euros. Efficacité et rapidité pourrait être la devise de cette homme pressé et impatient.

Appliquer des techniques qui ont fait leurs preuves

Comment Jean-Pierre Clamadieu a-t-il réussi cet exploit ? Par la grande expérience de stratège hors normes qu’il a acquise dans sa carrière. Son premier succès remonte à 2003 lorsqu’il est nommé directeur général de Rhodia (puis PDG en 2008). Grâce à sa capacité d’analyse très fine et très pertinente du marché et ses prises de décisions stratégiques, il transforme Rhodia de fond en comble. L’entreprise, au bord de la faillite avant son arrivée, devient en un temps qui tient presque du miracle un fleuron industriel de renommée internationale, rentable et qui attire les convoitises.

C’est grâce à sa gestion parfaite de Rhodia que cette dernière est rachetée, en 2011, par Solvay qui, par la même occasion, ne se prive pas de nommer Jean-Pierre Clamadieu Président du Comité Exécutif en 2012. Solvay a bien vu que le sens aiguisé des affaires du PDG de Rhodia pourrait lui être bénéfique, comme Emmanuel Macron le verra plusieurs années plus tard pour Engie.

Solvay a vu juste : Jean-Pierre Clamadieu applique à l’entreprise belge sa vision innovante de l’industrie, en divisant et recentrant les priorités du groupe. Succès après succès, Solvay s’offre ainsi le luxe de racheter, en 2015, l’américain Cytec.
Les acquisitions sont d’ailleurs le point fort de Jean-Pierre Clamadieu lorsqu’il dirige une entreprise vers son succès certain : chez Engie aussi, il a réalisé un coup de maître. L’énergéticien français a pris le contrôle à plus de 90 % du premier réseau de transport de gaz du Brésil.

Totalement en ligne avec le Président de la République, loyal et fidèle, Jean Pierre Clamadieu devrait sans nul doute être nommé prochainement PDG d’ENGIE pour unifier la gouvernance. Emmanuel Macron qui est un fin stratège industriel et également un financier hors pair sait bien qu’il peut compter sur lui et il sait que pour plus d’efficacité il faut unifier la gouvernance. Il en est convaincu tout comme ses conseillers industrie Alexis Zajdenweber, Jonathan Nussbaumer, Pascal Confavreux, son secrétaire général Alexis Kohler et son directeur de cabinet Patrick Strzoda.

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